qui êtes-vous ?

Qui êtes-vous ? N'y voyez bien sûr pas de reproche, mais nous vous connaissons mal. Une de nos rares certitudes est que vous êtes, en ce moment, un des lecteurs de ces lignes. Mais nous savons aussi que vous pouvez, à tout instant, interrompre cette lecture et peut-être ainsi rompre ce lien entre nous. Soyez certain que nous respectons cette liberté et apprécions le plaisir gratuit et fragile de cette liaison.

Imaginons un instant que par curiosité, obligation ou nonchalance vous êtes encore des nôtres. Notre projet est ambitieux. Il l'est par son sujet, le continu, et par sa démarche qui est celle de la vie de ces pages face à leurs lecteurs, face à vous. Nous utilisons la souplesse qu'offrent les liens des pages du Web pour offrir plusieurs possibilités de parcours de notre recherche. Ce parcours est le vôtre mais il est vital pour nous de le connaître. Un simple mail, même et peut-être surtout pour nous dire ce qui a pu vous dérouter ou vous lasser, à quel moment et après quel chemin vous nous avez abandonné, sera extrèmement précieux.

Une autre de nos certitudes est que ce travail, ce traité que nous vous proposons n'a de valeur que s'il vit ou plutôt s'il survit. Cette autre certitude nous conduit à vous proposer d'être des nôtres. Vous pourrez facilement nous faire part de vos remarques, de vos critiques, commentaires, propositions de modification et même d'articles nous permettant de vous faire figurer parmi ce que nous appelons « Contributions ».

Vous trouverez ici et lirez peut-être plusieurs références à cet enchevêtrement du réel, du langage et de l'imagination qu'affronte toute tentative de rationalité. La photo ci-dessus nous a semblé une bonne illustration de cet enchevêtrement. Elle provient d'un copier-voler effectué sur ce qui était, à cette époque, la rubrique « surréalisme » du site de l'office de tourisme de Bruxelles.

Cette photo a un auteur, un créateur. Nous voudrions l'interroger lui aussi sur les circonstances réelles, sur les hasards ou sur la volonté de cette création. Ce rideau rouge est-il celui d'un théatre ? Devons nous entrer dans un jeu, reconnaitre des personnages ? Est-ce Don Juan étreignant ce qu'il voudrait être la statue du commandeur ? D'où nous vient ce besoin de comprendre, de savoir ? Faut-il relier ces recherches à des envies d'autres mondes et d'autres jeux ? Notre goût pour le surréalisme n'est-il que celui d'autres récits et d'autres histoires, une suite ou une reprise du fantastique, du merveilleux des contes de notre enfance ?

Qu'en pensez-vous ?